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Vidéo "Sans mon Flash-ball, ça tournait au massacre" : attaqué samedi par des casseurs, un bijoutier parisien témoigne

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"Sans le Flash-ball, ça tournait au massacre" : le témoignage d'un bijoutier attaqué à Paris samedi
"Sans le Flash-ball, ça tournait au massacre" : le témoignage d'un bijoutier attaqué à Paris samedi "Sans le Flash-ball, ça tournait au massacre" : le témoignage d'un bijoutier attaqué à Paris samedi
Article rédigé par franceinfo
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Sa boutique a été prise pour cible par une quinzaine de casseurs pendant la manifestation des "gilets jaunes". Le gérant invoque la légitime défense.

Pavés, barres de fer, coups de pied... Déjà plusieurs minutes qu'une quinzaine de casseurs s'attaquent à la façade de cette bijouterie parisienne, samedi 8 décembre, en marge de "l'acte 4" des "gilets jaunes". Leur objectif : briser la vitre de sécurité pour entrer dans la boutique. "Il n'y a que des Rolex", les entend-on crier. 

"Ils étaient dans une folie furieuse"

À l'intérieur, le gérant est retranché. Il sort son Flash-ball et tire. Une première fois, puis une deuxième. Le groupe d'assaillants se disperse, et la police arrive sur les lieux. "Je leur ai dit plusieurs fois 'je suis armé, je suis armé !' Mais ils étaient dans une folie furieuse", témoigne le bijoutier, visiblement ému. Avant d'ajouter : "Sans mon Flash-ball, ça tournait au massacre". Si cette arme est en ventre libre, elle est soumise à une déclaration. Le bijoutier, qui a depuis porté plainte, invoque la légitime défense. Plusieurs casseurs ont été arrêtés.

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