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Vidéo Gilets jaunes : La réaction d'un commerçant après la dégradation de son magasin

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Ce samedi 16 mars, la mobilisation des gilets jaunes ne s'est pas faite sans heurts. Parmi les victimes, Laurent, un commerçant parisien.
VIDEO. Gilets jaunes : La réaction d'un commerçant après la dégradation de son magasin Ce samedi 16 mars, la mobilisation des gilets jaunes ne s'est pas faite sans heurts. Parmi les victimes, Laurent, un commerçant parisien. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ce samedi 16 mars, la mobilisation des gilets jaunes ne s'est pas faite sans heurts. Parmi les victimes, Laurent, un commerçant parisien.

Quelques voitures carbonisées jalonnent les rues, des vitrines criblées de certaines grandes enseignes se succèdent, des graffitis souillent encore les murs des bâtiments… L'acte 18 du mouvement des gilets jaunes a laissé dans son sillage des dégâts matériels inédits qui témoignent des vives tensions qui ont éclaté ce samedi 16 mars. Parmi les victimes de ces dégradations, Laurent qui tient un salon de thé dans le magasin Nespresso sur les Champs-Élysées à Paris.

Devant la façade saccagée de son commerce, il déplore l'attitude des casseurs qui sont intervenus ces dernières semaines. Laurent ne remet pas en question le "fond" du mouvement qu'il juge légitime, cependant il condamne les dérives de ces rassemblements qu'il compare à ceux d'une "guerre civile". "On n'utilise pas ce type de témoignage pour montrer son désaccord", s'indigne-t-il. 

Des commerçants dépassés 

"J'ai des dirigeants qui sont dans leur magasin, qui pleurent, parce qu'ils savent ce qui va se passer", précise le commerçant. Laurent remarque que les panneaux de bois, censés calfeutrer les vitrines, n'ont pas résisté aux coups violents des fauteurs de trouble. "Vous ne pouvez rien faire", répète-t-il atterré. En effet, malgré les mises en garde des préfectures de police, les marchands n'ont pas réussi à mettre en place des dispositifs à la hauteur de la violence déployée. 

Décontenancé, le boutiquier doute que les assurances soient en mesure de couvrir les frais. "Si c'est comme ça tous les week-ends, ça sert à quoi d'ouvrir ?", s'interroge Laurent. 

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