: Vidéo Marches pour le climat : "À Paris, il y a eu moins de mobilisation, sans doute à cause de la crainte des violences", estime Anne Hidalgo
Interrogée sur France Inter, la maire de Paris pense que la crainte des violences explique "sans doute" la faible mobilisation samedi lors de la Marche pour le climat dans la capitale. Elle estime qu'"au prochain Conseil de Paris, le préfet de police sera interrogé par beaucoup de groupes politiques".
"Il devient difficile de manifester", estime la maire de Paris Anne Hidalgo lundi matin sur France Inter, deux jours après des incidents en marge de la Marche pour le climat dans la capitale, à laquelle elle était présente. Elle est partie lorsque les premiers gaz lacrymogènes ont été tirés. "Tout ça n'est pas possible, on ne peut pas vivre dans une société où il n'y a plus de dialogue possible", déplore Anne Hidalgo.
Pour la maire de Paris, la faible mobilisation parisienne lors de ces journées de mobilisation mondiale s'explique "sans doute" en raison de "la crainte des violences liées à toutes ces manifestations" avec "des black blocs, des vitrines brisées, des charges de police extrêmement virulentes".Je condamne fermement ces violences qui ont amené à des dispositifs policiers hors norme qui du coup dissuadent beaucoup de gens.
Anne Hidalgo, maire de Parissur France Inter
"Je pense qu'au prochain Conseil de Paris, le préfet de police sera interrogé par beaucoup de groupes politiques parce qu’il devient difficile de manifester (...) J’ai fait en sorte que, du coté du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur, on sache ce qui se passait". "J'ai reçu énormément d'appels" de "militants pacifistes qui étaient empêchés aussi de sortir après la diffusion des gaz lacrymogènes", déclare Anne Hidalgo, pour qui "c'est un sujet qu'on évoquera posément avec les autorités qui ont pris ces décisions".
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