Grâce au ticket de métro à 4 euros, les transports en commun d'Ile-de-France ont compensé les surcoûts liés aux Jeux olympiques et paralympiques

Les tarifs spécifiques aux JO ont généré près de 270 millions d'euros de recettes supplémentaires pour Ile-de-France Mobilités. Le coût des contrats passés pour la période avoisine les 265 millions d'euros.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un métro sur la ligne 2, à la station Nation, à Paris, le 16 novembre 2024. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)

L'équilibre est respecté pour les transports publics parisiens. Les tarifs spécifiques aux Jeux olympiques dans les transports franciliens, avec notamment le ticket à 4 euros au lieu de 2,15 euros, ont couvert le surcoût induit par l'augmentation de l'offre pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, a annoncé Ile-de-France Mobilités (IDFM) mercredi 4 décembre.

L'instauration temporaire du ticket à 4 euros entre le 20 juillet et le 8 septembre et du passe Forfait Paris 2024 a généré "à peu près" 270 millions d'euros de recettes supplémentaires pour IDFM, selon son directeur général, Laurent Probst. "Le gros de la recette, ce sont les tickets à 4 euros", quand "les forfaits JO n'ont pas rapporté autant que ça", a détaillé le responsable.

"Une chance pour le recrutement"

De leur côté, le coût pour IDFM des contrats passés pour la période olympique entre l'autorité régionale des transports et les opérateurs devrait s'élever à "maximum" 265 millions d'euros, "selon la dernière estimation", ajoute Laurent Probst. La RATP et la SNCF avaient en effet augmenté leur offre de métros et trains de 15% en moyenne par rapport à un été habituel pour transporter les spectateurs sur les différents sites de compétition.

L'enveloppe finale devrait être un peu réduite car IDFM "n'a pas encore fini de négocier" les sommes versées, notamment avec les opérateurs de bus Keolis et Transdev. Pour Laurent Probst, les Jeux olympiques ont également été "une chance pour le recrutement des opérateurs de transports, (...) parce qu'ils ont été obligés de recruter massivement" et l'évènement "a suscité un engouement dans les entreprises".

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