Grève le 22 février chez Air France-KLM : la revendication salariale "ne répond pas à la situation réelle", selon le PDG
Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France-KLM, a expliqué, vendredi au micro de franceinfo, que la compagnie aérienne avait déjà fait des concessions salariales alors que des syndicats annoncent une grève pour demander une hausse de 6% en 2018.
Air France-KLM ne souhaite pas céder aux revendications salariales des syndicats qui appellent à une journée de grève le jeudi 22 février pour réclamer une hausse des salaires de 6% en 2018, a indiqué, vendredi 16 février au micro de franceinfo, Jean-Marc Janaillac, le PDG de la compagnie aérienne. Pour ce dernier, cette exigence "ne répond pas à la situation réelle de l'entreprise par rapport à son environnement".
Pour se défendre, Jean-Marc Janaillac a évoqué le coût de cette mesure qui s'élève "au total à 240 millions d'euros d'augmentation, ce qui représente le tiers du résultat opérationnel". Dans le même temps, Air France-KLM doit "faire face à 1,3 milliard d'euros d'investissement cette année, pour acheter des avions long-courriers, moyen-courriers, ne répond pas à la situation réelle de l'entreprise par rapport son environnement", a expliqué le PDG.
Des concessions salariales déjà faites
Alors que les syndicats ont prévu de faire grève le 22 février, Jean-Marc Janaillac a mis en avant les concessions salariales qu'il estime avoir déjà faites : "Nous avons mis fin au blocage de la grille des salaires. Il ne faut pas oublier que l'accord d'intéressement qui a été signé l'année dernière permet de distribuer presque 20% du résultat opérationnel de l'année dernière, ce qui constitue une augmentation d'un peu plus de 2% des salaires."
La compagnie Air France-KLM a présenté, vendredi, de bons résultats financiers avec des bénéfices de près d’un milliard et demi d’euros l’an dernier. Cela représente une hausse de plus de 40% en un an.
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