Cet article date de plus de sept ans.

Procès de la chemise arrachée : 3 à 4 mois de prison avec sursis pour trois anciens salariés d’Air France

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Procès de la chemise arrachée : 3 à 4 mois de prison avec sursis pour trois anciens salariés d’Air France
Procès de la chemise arrachée : 3 à 4 mois de prison avec sursis pour trois anciens salariés d’Air France Procès de la chemise arrachée : 3 à 4 mois de prison avec sursis pour trois anciens salariés d’Air France (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Le délibéré dans l'affaire dite de la chemise arrachée à Air France a été rendu ce mercredi 30 novembre. Trois militants CGT sont condamnés à des peines de trois et quatre mois de prison avec sursis. Dix autres à 500 euros d'amende.

Quelques-uns des prévenus sont en discussion avec leurs avocats ce mercredi 30 novembre. Peu de temps après leur jugement, ils s'interrogent : feront-ils appel des condamnations ? Pour des faits de violence, deux des cinq employés d'Air France sont relaxés, un est condamné à quatre mois de prison avec sursis et deux autres à trois mois avec sursis. Vincent Martinez, magasinier d'Air France, a été licencié. Aujourd'hui, il est à la recherche d'un emploi. Il accueille ce jugement avec calme.

La CGT dénonce un jugement politique

Le 5 octobre 2015, l'annonce d'un plan de restructuration à Air France dégénère. Deux cadres de la compagnie aérienne sont pris à partie et violemment agressés. Aujourd'hui, la direction parle d'apaisement. "Air France est tout à fait satisfaite par le jugement qui a été prononcé", explique Franck Raimbault, directeur du service juridique de la compagnie aérienne. En revanche, la CGT ne baisse pas les bras et dénonce un jugement politique. "On voit bien que la justice n'est pas indépendante dans ce pays donc nous ferons appel de cette décision", assure Medhi Kemoune, secrétaire général adjoint de la CGT Air France.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.