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Vidéo A Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT refusent de serrer la main de François Hollande

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A STX Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT refusent de serrer la main de Hollande
A STX Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT refusent de serrer la main de Hollande A STX Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT refusent de serrer la main de Hollande (FRANCE 2 et FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

En visite sur le site des chantiers navals, mardi, le chef de l'Etat s'est retrouvé face à deux syndicalistes qui lui reprochent de ne pas dénoncer la "violence patronale" dans le dossier Air France.

François Hollande s'est rendu, mardi 13 octobre, sur le site des chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Et il s'est retrouvé face à deux représentants de la CGT qui ont refusé de lui serrer la main, lui reprochant de ne pas dénoncer la "violence patronale" dans le dossier Air France.

"Aujourd'hui, 40 licenciements sont aussi en cours à STX Lorient, et vous y prenez part, quelque part, à travers la participation de l'Etat dans l'entreprise", a dénoncé Sébastien Benoît, syndicaliste CGT, qui s'est entretenu avec le président de la République. "Il n'y a donc pas de politesses à échanger, mais des actes à avoir", lui a aussi lancé le syndicaliste. Francois Hollande rencontrait alors les représentants des quatre syndicats de STX : FO, CFDT, CFE-CGC et CGT.

"S'il n'y a pas de dialogue social, il n'y a pas de progrès"

Le chef de l'Etat s'est adressé aux ouvriers construisant le plus grand paquebot de croisière du monde, expliquant que "s'il n'y a pas de dialogue social, il n'y a pas de progrès". "Je souhaite qu'il y ait le dialogue, c'est ce que nous avons fait avec les deux syndicalistes", explique-t-il, quelques minutes après, aux journalistes présents sur la visite de STX. "A Air France, il faut que l'ensemble des partenaires se mettent autour de la table et trouvent la solution pour éviter tout licenciement." "Moi, je suis pour le dialogue, mais il faut être plusieurs pour le dialogue", a ajouté le chef de l'Etat.

Au moins une centaine de salariés de STX France (300, selon FO) ont stoppé le travail pendant la visite présidentielle pour protester contre le "dumping social" et "la sous-traitance à bas coût", et réclamer plusieurs centaines d'embauches en CDI.

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