Les contrôles et les fouilles renforcés dans les transports en commun
Le gouvernement veut lutter plus efficacement contre les "actes terroristes" et les "atteintes graves à la sécurité publique" des usagers. En réaction à une attaque survenue dans un Thalys le 21 août dernier, une proposition de loi va être déposée prochainement à l'Assemblée, mais d'ores et déjà des mesures ont été dévoilées. Elles favorisent les contrôles et les fouilles dans les transports en commun.
Des agents de sécurité habilités à fouiller
C'était une demande la SNCF et de la RATP : donner plus de pouvoir de contrôle à leurs agents de sécurité. Pour l'instant, ces agents sont en uniforme, ils patrouillent armés, mais ils n'ont pas le droit par exemple de fouiller un passager ou son bagage. A l'inverse un vigile de grand magasin est aujourd'hui autorisé à le faire. Et c'est ce que le gouvernement a décidé de changer après l'attaque du Thalys. D'après ce que prévoient les nouvelles mesures, les agents de sécurité des transports en commun pourront contrôler et fouiller les voyageurs. Il leur faudra pour cela demander l'autorisation au voyageur. S'il refuse, les agents pourront lui interdire l'accès au train et prévenir dans la foulée les policiers ou les gendarmes. Les forces de l'ordre qui auront eux aussi plus de possibilités, puisqu'ils pourront fouiller sans autorisation. "C'est important pour rassurer les voyageurs" , explique Elisabeth Borne, la PDG de la RATP.
Toutes ces nouvelles dispositions vont faire l'objet d'une loi, qui arrivera en novembre à l'Assemblée. L’objectif est clair : aller vite pour une application dès le printemps 2016.
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