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Les députés votent la dépénalisation du stationnement

L'Assemblée nationale a voté jeudi soir la dépénalisation du stationnement. Cette mesure devrait permettre aux maires de fixer le prix des PV pour stationnement irrégulier. Mais cette petite révolution dans le domaine des amendes au stationnement suscite déjà beaucoup de polémique.

Vincent Mangin

Radio France

Publié le 13/12/2013 05:53 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Actuellement, si vous ne réglez pas
votre ticket de stationnement vous payez une amende pénale de 17 euros, quel
que soit le lieu et quel que soit le prix du stationnement pratiqué. Résultat,
une amende peu dissuasive à Paris où les places de stationnement sont très
chères, mais une amende considérée comme excessive dans les petites communes. Et
même à 17 euros, les PV sont rarement dissuasifs. Un tiers des automobilistes à
peine prennent leur ticket dans l'horodateur.

Des PV à 10 euros à St. Etienne et à 36 euros à Paris

Si la dépénalisation entre en
vigueur (cette proposition est incluse dans le projet de loi de décentralisation, actuellement examiné en deuxième lecture par les députés), et ce ne sera pas avant au
moins deux ans, ce sont les maires qui fixeront le montant des PV. Ces
contraventions ne pourront pas être supérieures au montant total d'une journée
de stationnement.

Cela représenterait par exemple un forfait journalier de 36
euros à Paris, 20 euros à Lyon et 19 euros à Strasbourg. Pour d'autres villes
ce serait moins cher qu'actuellement, soit 12 euros au Havre,10 euros à
Saint-Etienne, ou 8 euros à Boulogne-sur-Mer où l'heure de stationnement est
facturée 80 centimes.

Les associations d'automobilistes dénoncent
déjà une usine à gaz et des PV très difficiles à contester.

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