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"Gilets jaunes" : l'exécutif répond à la grogne

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"Gilets jaunes" : l'exécutif répond à la grogne
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Article rédigé par France 3
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France 3

Sur le plateau du 19/20, la journaliste Danielle Sportiello revient sur le silence de l'exécutif durant le week-end de mobilisation des "gilets jaunes" des 17 et 18 novembre et la stratégie du gouvernement dans les jours à suivre.

Tout au long du week-end des 17 et 18 novembre, durant lequel les "gilets jaunes" se sont mobilisés à travers toute la France, l'exécutif a gardé le silence. Mais cela ne pouvait pas durer. "Après le silence radio d'hier [samedi 17 novembre], Édouard Philippe est ce soir au 20 Heures de France 2. Emmanuel Macron laisse son Premier ministre monter en première ligne. Sa tâche n'est pas facile, car il est en baisse de 7 points dans les sondages de popularité, à 34% seulement", indique la journaliste Danielle Sportiello sur le plateau de France 3. "Il va devoir répondre à la colère des 'gilets jaunes' tout en restant droit dans ses bottes, puisque le mot d'ordre, c'est fermeté et pédagogie. D'ailleurs, dans les jours qui viennent, on va voir les ministres aller sur le terrain pour justifier le bien-fondé de la fiscalité écologique", ajoute-t-elle.

Une majorité de Français veulent donner la priorité au pouvoir d'achat

Faire de la pédagogie est-il suffisant pour calmer la colère des "gilets jaunes" ? "Normalement, on fait de la pédagogie avant une crise pour tenter de la désamorcer. Aujourd'hui, il y a 62% des Français qui estiment qu'il faut donner la priorité au pouvoir d'achat, quitte à aller moins vite sur la transition écologique", relate-t-elle. Il est à noter qu'excepté Marine Le Pen, les leaders des oppositions observent une certaine réserve. "Ils tirent sans doute la leçon de la mobilisation d'hier [samedi 17 novembre], où on a vu beaucoup de défiance vis-à-vis de tous les politiques. Et puis, Laurent Wauquiez et Jean-Luc Mélenchon se disent sans doute qu'il ne faut pas en rajouter. Ils savent bien que le mouvement est insaisissable et qu'on ne sait pas très bien comment tout cela va évoluer", conclut Danielle Sportiello.

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