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"Pas de licenciements" à Joué-lès-Tours selon le PDG de Michelin

La direction de Michelin a annoncé lundi matin l'arrêt de son activité poids lourds à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), au premier semestre 2015. 730 postes doivent être supprimés. Mais entre propositions de formation et reclassements, le PDG du groupe Jean-Dominique Senard, invité de France Info lundi soir, promet que personne ne se retrouvera sur le carreau.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le choc a été durement ressenti chez les salariés, qui se sont retrouvés dans la matinée ce lundi devant leur usine de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire pour crier leur colère. Un peu plus tôt, la direction de Michelin avait annoncé l'arrêt de son activité de fabrication de pneus pour poids lourds au premier semestre 2015. 930 salariés travaillent sur le site ; l'arrêt de l'activité signifie la suppression de 730 postes (200 salariés resteraient au sein de l'usine).

"Nous comprenons très bien l'émotion générée aujourd'hui" (le PDG de Michelin)

Invité de France Info lundi soir, le PDG de Michelin s'est pourtant montré rassurant. Selon Jean-Dominique Senard, il n'y aura "pas de licenciements ". 250 salariés devraient se voir proposer des "aménagements de carrières ", notamment des formations professionnelles. Les autres se verront proposer une mobilité sur d'autres sites du groupe français de pneus.

500 emplois créés sur la période

Parallèlement, Jean-Dominique Senard a fait une annonce : près de 500 emplois devraient être créés d'ici 2019 sur les sites de Montceau-les-Mines et Le Puy-en-Velay, s'accompagnant d'investissements pour un montant total de 800 millions d'euros.

Une partie de l'activité poids lourds de Joué-lès-Tours doit être transférée à la Roche-sur-Yon (Vendée), faisant selon le PDG de Michelin de ce site "un site modèle en termes de compétitivité ", qui doublera sa capacité de production.

Car c'est là le maître-mot, qui a présidé à la décision de réorganiser l'activité : "renforcer la compétitivité ". Selon Jean-Dominique Senard, "dans l'avenir seuls les sites d'une certaine taille seront capables de survivre ".

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