Pénurie de carburant : légère amélioration, avec 28,1% de stations en difficulté lundi, selon la ministre de la Transition énergétique
Emmanuel Macron a fait "un point de situation" lundi, à l'Elysée, avec Elisabeth Borne et les membres du gouvernement concernés.
Ce qu'il faut savoir
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Une légère amélioration. A 16 heures, 28,1% de stations-service connaissaient encore des difficultés, avec une rupture sur au moins un produit, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, à l'issue d'une réunion à l'Elysée, lundi 17 octobre. "La décision qui a été prise, c'est de mobiliser un cran au-dessus les préfets en appui des Total, des Esso, pour accélérer l'acheminement du carburant vers les stations-service en lien avec les transporteurs", a-t-elle expliqué sur RTL.
Dans le détail, 22,4% des stations-service sont concernées dans les Hauts-de-France (contre 23,4% hier), 40,9% en Ile-de-France (contre 41,6% hier), 37% en Centre-Val de Loire (contre 42,8% hier), 40,5% en Bourgogne-Franche-Comté (contre 39,4% hier) et 36,3% en Auvergne-Rhône-Alpes (contre 37,9% hier).
Emmanuel Macron réunit les ministres concernés à l'Elysée. Emmanuel Macron a fait "un point de la solution" lundi, à l'Elysée, avec la Première ministre, Elisabeth Borne, et les membres du gouvernement concernés. Etaient présents les ministres Bruno Le Maire (Economie), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Christophe Béchu (Transition écologique), Clément Beaune (Transports) et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Le chef d'Etat a assuré vouloir que la crise du carburant "se règle le plus vite possible", promettant de "faire le maximum".
De nouvelles réquisitions à Dunkerque et Feyzin. Le gouvernement a réquisitionné le dépôt de carburant de Feyzin, dans le Rhône, à partir de 14 heures, après avoir reconduit à 6 heures la réquisition du dépôt de Mardyck, près de Dunkerque, dans le Nord. Ces mesures visent à alimenter les stations-service des Hauts-de-France, d'Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, a fait savoir lundi le ministère de la Transition énergétique.
• Les ristournes prolongées. TotalEnergies a confirmé la prolongation de la remise à la pompe de 20 centimes par litre jusqu'à mi-novembre. Elle devait baisser à 10 centimes par litre au 1er novembre et jusqu'au 31 décembre. Cette ristourne s'ajoute à celle financée par l'Etat de 30 centimes, elle aussi prolongée jusqu'à mi-novembre, comme annoncé dimanche par la Première ministre, Elisabeth Borne.
Des réquisitions pour "subvenir à des besoins basiques". "Nous le faisons pour les Français, nous ne le faisons pas contre les grévistes, [les réquisitions] sont absolument nécessaires pour que les gens puissent continuer d'aller au travail et subvenir à leurs besoins basiques", a déclaré lundi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lors d'une visite matinale au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), destinée à vérifier le ravitaillement en cours des camions-citernes dans un dépôt alimenté par la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie.