Pénurie de carburant : le blocage des dépôts, une épreuve de force
Alors qu’un accord a été négocié et signé par les syndicats chez Esso, les syndicats ont été reçus pour la première fois chez Total Énergies, mercredi 12 octobre, mais sans que la situation avance pour autant.
Des files de voitures et des heures d’attente. Les jours défilent et les scènes devant les stations-service ne changent pas, que ce soit à Poitiers (Vienne), à Lyon (Rhône) ou à Antibes (Alpes-Maritimes). Les automobilistes sont de plus en plus désabusés de la situation. "C’est la vingtième station que je fais", s’amuse une conductrice. Une situation qui se tend davantage aujourd’hui, chez Total Énergies, FO annonce rejoindre le mouvement de grève lancé par la CGT.
La situation au point mort
La CGT était reçue par la direction de Total Énergies mercredi 12, une esquisse de dialogue, mais, finalement, le syndicat reste inflexible. "Les grévistes ont dit qu’ils ne voulaient pas lever leur mouvement tant qu’il n’y avait pas une proposition sur la table", déclare Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité Total Énergies Europe. "Pour l’instant, (...) la direction n’est pas encline à faire des propositions", affirme-t-il. Six des sept raffineries françaises sont à l'arrêt. De son côté, Esso rappelle qu’un accord a été conclu et requiert un retour à la normale.
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