Pénurie de carburant : trois raffineries sont désormais débloquées
Le gouvernement a débloqué, jeudi 13 octobre, un deuxième dépôt de carburant, à Dunkerque. Six salariés réquisitionnés sont venus rouvrir les vannes en début d'après-midi. La grève a par ailleurs été suspendue à Fos-sur-Mer.
Dans un hypermarché des Yvelines, le camion-citerne est attendu comme le Messie. À midi, l'affichage des prix annonce le rallumage des pompes, pour le plus grand soulagement des automobilistes. Dans le tuyau, le carburant peut provenir de l'un des deux sites réquisitionnés, au risque de créer chez certains un embarras. "Ça me dépanne, mais est-ce que ça me fait plaisir ? Pas vraiment", reconnaît un automobiliste.
Suspension de la grève à Fos-sur-Mer
Deux dépôts, Esso en Seine-Maritime, et Total dans le Nord, ont vu les premiers camions-citernes, après la réquisition de salariés. À Dunkerque (Nord), six employés ont été contraints de rouvrir les vannes, soutenus par les grévistes qui les ont laissés entrer. "Le confit social continue, les gens qui ne sont pas réquisitionnés continueront à se positionner grévistes", confie Clément Mortier, délégué syndical de Force Ouvrière.
Une troisième raffinerie, celle d'Esso à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), devrait continuer à soulager la pression sur les stations-service. Les salariés y ont suspendu la grève dans l'après-midi.
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