Périphérique parisien à 50 km/h : le nouveau ministre des Transports François Durovray va rencontrer la maire de Paris Anne Hidalgo

Le nouveau ministre des Transports François Durovray va rencontrer vendredi 27 septembre Anne Hidalgo à propos du passage du périphérique à 50 km/h, révèle France Bleu Paris. La vitesse sur le boulevard entourant la capitale va être abaissée de 20 km/h à partir du 1er octobre, comme l'avait annoncé la maire début septembre. 

À quelques jours de l'entrée en vigueur de l'abaissement à 50km/h de la vitesse sur le périphérique, prévue le 1er octobre, le nouveau ministre des Transports ne se dit "pas convaincu" par ce projet. François Durovray et Anne Hidalgo doivent discuter aussi de la création d'une voie dédiée au covoiturage, en lieu et place de la voie "Paris 2024".

Concernant la vitesse sur le périphérique, "j'ai indiqué que cette décision était juridiquement possible évidemment, puisque c'est le pouvoir de la maire de Paris, mais qu'en revanche cela avait des conséquences au-delà du périphérique", a-t-il expliqué jeudi à France Bleu Paris, lors d'un déplacement sur la ligne 14 du métro parisien.

"Un enjeu qui dépasse le périphérique"

François Durovray souhaite échanger avec Anne Hidalgo "pour voir comment on peut avoir une vision plus globale des enjeux de mobilité". Il avoue partager "le souhait d'Anne Hidalgo de réduire les pollutions de toute nature subies par les riverains du périphérique, mais c'est un enjeu qui dépasse encore une fois le périphérique", a-t-il assuré. "Il faut voir de quelle manière nous coordonnons tout cela, notamment avec les voies réservées, héritage des Jeux olympiques, s'agissant du périphérique, mais aussi sur les autoroutes à A1 et à A3", plaide François Durovray.

La mairie de Paris a confirmé son intention de baisser progressivement la vitesse sur le périphérique de 70 à 50km/h. Anne Hidalgo a déclaré qu'elle compte mettre en place cette mesure "sous réserve d’un accord avec l’État". Si le périphérique est une voie communale, le préfet de police a un pouvoir de prescription. Jeudi, Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, a indiqué qu'il lirait avec attention l'arrêté que prendra la maire de Paris.