"Gilets jaunes" : des violences qui posent question
Trois policiers ont été agressés par des manifestants lors de l'acte VI de la mobilisation des "gilets jaunes" samedi 22 décembre, sur les Champs-Élysées (Paris). Des faits qui ont provoqué de très vives réactions.
Des policiers agressés par des manifestants sur les Champs-Élysées (Paris) et obligés de prendre la fuite à moto, sous les jets de projectiles. Des images d'une rare violence qui ont fait réagir, jusqu'au sommet de l'État.
En déplacement au Tchad, Emmanuel Macron condamne fermement ces attaques contre les forces de l'ordre. "Il est évident que les réponses judiciaires les plus sévères seront apportées", a annoncé le président de la République. Des démonstrations de haine à Paris, mais aussi à Angoulême (Charente), ou une effigie censée représenter le chef de l'État a été décapitée. Inacceptable pour le Premier ministre.
"Odieuse et lâche agression"
C'est toute la classe politique qui s'indigne et se montre solidaire des forces de l'ordre. "J'ai été très choqué par les images, je crois que ça suffit", a expliqué sur France Inter Yannick Jadot, tête de liste Europe-Écologie les Verts pour les élections européennes de 2019. Sur les réseaux sociaux, les Républicains et le Rassemblement national ont aussi vivement réagi. "Odieuse et lâche agression contre ces policiers. Rien ne peut justifier cette tentative de lynchage", a tweeté Gilbert Collard. Après les violences du samedi 22 décembre lors de l'acte VI des "gilets jaunes", 220 personnes ont été interpellées et 81 placées en garde à vue.
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