Renault repousse le lancement de la Zoé et met le gouvernement dans l'embarras
Cela s'appelle un
calendrier qui se télescope, mal. Face aux difficultés rencontrées par la
filière automobile – et par PSA qui a essuyé de lourdes pertes – le
gouvernement a annoncé mercredi une série de mesures pour soutenir le secteur.
Et parmi les annonces majeures
faites par Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, il y a notamment
l'aide aux véhicules propres. Ainsi le bonus écologique sera porté à 7.000
euros (au lieu de 5.000) pour les véhicules électriques.
Et le ministre de citer
en modèle l'exemple de la Zoé, la voiture électrique de Renault, dont le prix serait porté
à un niveau comparable à celui de la Clio grâce à la nouvelle prime.
Un camouflet pour le
gouvernement
Mais coup de théâtre, Renault a annoncé en fin de journée que la commercialisation de sa Zoé était finalement
reportée à l'année prochaine, au lieu de la fin d'année. Un coup de massue pour
le gouvernement qui a donc mal choisi son véhicule modèle.
Pour expliquer ce
retard, le constructeur explique rencontrer des difficultés sur "les
applications et le développement de la tablette multimédia intégrée" .
Ce contretemps illustre
en tous cas le risque qu'il y a à miser sur cette filière du véhicule électrique
qui peinait à démarrer. En 2009, le patron de Renault avait annoncé la
construction de Zoé à l'usine de Flins dans les Yvelines et la
commercialisation de la voiture début 2012. Depuis les soucis techniques se
sont accumulés.
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