Seafrance : l'offre de reprise de la CFDT seule en lice
Personne ne s'est bousculé pour proposer de remettre en route les ferrys de Seafrance, à Calais. Résultat, alors que la limité fixée pour le dépôt de dossiers de reprise expirait ce lundi à 17 h, l'offre de la CFDT est la seule sur la table.
Louis Dreyfus Armateurs (LDA), associé au groupe de ferries danois DFDS, a donc renoncé à renouveler son offre, rejetée une première fois par le tribunal de commerce de Paris le 16 novembre. Cette offre, fortement combattue par la CFDT, prévoyait de conserver 460 emplois équivalent temps plein, et trois des quatre navires, pour un prix d'achat de 5 millions d'euros.
Le syndicat majoritaire dans l'entreprise propose de monter une Scop (société coopérative et participative) pour ramener à la vie cette filiale de la SNCF, lourdement déficitaire. Mais ce projet n'est pas financé. La CFDT estime qu'il lui faudrait 40 millions d'euros, notamment pour faire repartir les quatre navires bloqués à quai pour raison de sécurité.
Les collectivités locales ont été sollicitées. La CFDT assure pouvoir compter sur 15 millions d'euros et doit également se trouner vers le Fonds stratégique d'investissement.
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