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Singapour : vers une ville sans voiture ?

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Singapour : vers une ville sans voiture ?
Article rédigé par France 2 - H.Abdelkhalek, V.Reynaud, J.Chan, Hakim Abdelkhalek, Vincent Reynaud, Julienne Chan
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France 2
À Singapour, depuis plusieurs décennies, le gouvernement a mis en place des taxes sur les voitures et des droits d’immatriculation très élevés. En conséquence, les véhicules se font rares dans les rues de la cite-état. Reportage.

À Singapour, les voitures sont exposées derrière des vitrines, telles des pièces de collection de musée. Les reliques d’une époque où l’automobile était encore triomphante. La cité-état de près de 6 millions d’habitants mène une vigoureuse politique anti-voiture pour limiter embouteillages et pollution, les fléaux des villes contemporaines. En avril 2021, Christophe Natter est arrivé en famille à Singapour. Venu de Tours (Indre-et-Loire), ce cadre dirigeant a découvert avec un certain étonnement la politique de mobilité urbaine de ville. 

Des prix exorbitants 

Dans les faits, les parkings sont plutôt chers, l’essence est à 2,15 euros le litre, et partout des péages urbains. L’essentiel n’est pas là, il est dans le prix exorbitant des voitures à Singapour. Pour un même modèle, comptez deux à trois plus cher qu’en France. Les voitures sont un luxe, même chez les vendeurs de véhicules d’occasion. À Singapour, chaque conducteur doit payer une sorte de permis de posséder un véhicule, le COE. Résultat, dans la cité-état, le nombre de voitures par habitant est l’un des plus bas au monde. La ville a développé un réseau de transports en commun très efficace.  

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