Maintenir des lignes ferroviaires coûte que coûte devient un casse-tête pour les régions. Exemple à Montluçon, sous-préfecture de l'Allier, qui se sent de plus en plus isolé.
Le voyage de Paris à Montluçon (Allier) est une aventure éreintante. Alors qu'il était possible de s'y rendre en moins de trois heures avant les années 2000, le trajet dure maintenant près de quatre heures, si tout se passe bien. Des voies ferrées vieillissantes, abandonnées les unes après les autres, des lignes régionales fermées. Autrefois nœud ferroviaire, la ville de Montluçon se trouve de plus en plus enclavée.
Montluçon coincée entre deux régions
Difficultés de transport, désindustrialisation, la ville, en plein déclin démographique, se sent oubliée. Beaucoup de petits commerces ont fermé, le marché de l'immobilier est au plus bas. Pourtant, Montluçon a de nombreux atouts, mais la ligne Paris-Montluçon, transférée à la région Centre-Val-de-Loire, est en mauvais état et la ligne Bordeaux-Lyon s'interrompt à Montluçon, car la région Rhône-Alpes-Auvergne ne veut pas la prendre en charge. Les habitants se sont mobilisés pour la défense de leur train. En vain.
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