: Témoignages "Je me suis levé très tôt" : à la gare Montparnasse, les voyageurs tentent de prendre le train après l'attaque "massive" sur le réseau TGV
Le ministre des Transports, Patrice Vergriete, a annoncé samedi 27 juillet à la mi-journée que le retour à la normale sur le réseau ferroviaire était prévu lundi à la gare Montparnasse, à Paris. La situation à la gare, épicentre des perturbations vendredi, était cependant toujours compliquée samedi.
Après l'interruption quasi totale du trafic vendredi à la gare et les écrans d'affichage vides, les trains sont de retour, mais la circulation reste extrêmement perturbée. Et comme pour Paul, les mauvaises surprises ont commencé très tôt dans la matinée.
"Je devais aller voir ma famille dans le Sud-Ouest, donc prendre le train de 6 heures, raconte-t-il. J'étais un peu courageux, je me suis levé très tôt pour voir s'il avait été supprimé et en effet, il a bien été supprimé dans la nuit. Mais j'ai eu de la chance de me lever tôt, donc j'ai pu me caler sur le train qui venait juste après, celui de 10 heures."
Deuxième journée de galère
Sept trains sur dix sont prévus samedi. Ce sont surtout les retards au départ et à l'arrivée qui affectent la circulation. Pour Sandra et ses musiciens, c'est une deuxième journée de perturbations et de galère. "Notre équipe est dispatchée dans plein de lieux en France : l'un est en Bretagne, une autre est dans les Pyrénées, les autres sont en région parisienne", précise cette voyageuse.
Face à cette situation, l'un des musiciens doit trouver une solution alternative pour rejoindre ses compagnons, quitte à risquer d'arriver en retard pour le début du concert. "La personne qui est en Bretagne devait partir vendredi soir, mais son train a été annulé. Il partait de Guingamp, il a dû retourner à Morlaix pour récupérer une voiture et partir à 4 heures du matin. Il va prendre un train, on l'espère, vers 14 heures ici, pour arriver normalement à 20 heures à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques). Nous jouons à 21 heures, donc a priori, il ne va pas faire les balances avec nous."
La galère s'étire du Finistère aux Pyrénées pour les TGV, mais les TER et les Transiliens de la ligne N, eux, circulent normalement.
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