"Attaque massive" sur le réseau TGV : que s'est-il passé cette nuit ?

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Une série d'attaques a abouti à un sabotage du réseau national des lignes à grande vitesse, dans la nuit de jeudi à vendredi 26 juillet. Des véhicules et "engins incendiaires" ont été retrouvés, précise le ministre des Transports.
"Attaque massive" sur le réseau TGV : que s'est-il passé cette nuit ? Une série d'attaques a abouti à un sabotage du réseau national des lignes à grande vitesse, dans la nuit de jeudi à vendredi 26 juillet. Des véhicules et "engins incendiaires" ont été retrouvés, précise le ministre des Transports. (France 2)
Article rédigé par France 2 - H. Puffeney, P.-L. Monnier, F. Depaquit, M. Delaunay, V. Cruard, A. Husser, F. Dantzer, S. Foucauld, P. Miette
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France 2
Une série d'attaques a abouti à un sabotage du réseau national des lignes à grande vitesse, dans la nuit de jeudi à vendredi 26 juillet. Des véhicules et "engins incendiaires" ont été retrouvés, précise le ministre des Transports.

Dans un coffre au pied des rails, ils exhument des dizaines de câbles, sectionnés et brûlés. Le doute n'est plus permis pour les enquêteurs, vendredi 26 juillet : le réseau national des lignes à grande vitesse a été saboté à grande échelle par des criminels. Cette nuit, peu avant le lever du jour, plusieurs endroits stratégiques ont été frappés simultanément.

Des attaques simultanées

Un incendie s'est d'abord déclaré à Arrou (Eure-et-Loire), sur l'axe Atlantique. Puis un autre à Croisilles (Pas-de-Calais), sur l'axe nord, et un à Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle), sur l'axe est. Au même moment dans l'Yonne, deux individus à proximité des voies prenaient la fuite à la vue des cheminots.
"Tout s'est fait aux mêmes heures", soulgine Patrice Vergriete, le ministre des Transports, qui évoque "des camionnettes retrouvées avec des personnes qui ont fui (...) des engins incendiaires qui ont été retrouvés sur place". Selon le Premier ministre, aucune piste n'est privilégiée à ce stade et aucune interpellation n'a encore eu lieu.

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