Déraillement d'un train en gare de Marseille Saint-Charles : "Ça va prendre du temps" pour expliquer ce qui s'est passé
Une enquête interne à la SNCF a été diligentée pour déterminer les causes du déraillement d'un TGV vendredi soir en gare de Marseille-Saint-Charles. L'incident n'a fait aucun blessé.
"Les premières constatations ont été faites, il y en d’autres à faire lorsque la rame aura été dégagée", a commenté samedi 25 août sur franceinfo Jean-François Trestard, le directeur de la communication de la SNCF en région PACA après le déraillement d'un train en gare de Marseille-Saint-Charles vendredi soir.
Des voyageurs impactés, un trafic toujours perturbé
15 000 clients ont été impactés directement par l'incident, selon la SNCF qui assure que tous ceux qui en feront la demande seront remboursés ou verront leur billet échangé sans frais. "Nous nous sommes efforcées de prendre en charge la totalité des voyageurs concernés par cet incident, et des trains sont repartis vers Paris ou d’autres destinations, a plaidé Jean-François Trestard. Et pour ceux qui n’ont pas pu repartir notamment vers la région Occitanie, nous nous sommes efforcés de leur trouver un hébergement, soit dans des hôtels, soit dans des rames d’un train mis à disposition dans la gare Saint-Charles, avec de l’eau et des ravitaillements."
Le trafic reste quand même perturbé, admet le communicant. "Les trains TGV et Ouigo circulent normalement, les TGV allant sur Nice ou en provenance de Nice n’entrent pas en gare de Marseille Saint-Charles compte tenu des perturbations et sont réceptionnés en gare de Marseille-Blancarde. Concernant les TER c’est beaucoup plus compliqué. Nous avons sept voies de neutralisées à cause de ce déraillement et des opérations de relevage", explique-t-il.
Une enquête interne est en cours avec des investigations sur le terrain
Une enquête interne a été ouverte en parallèle de celle de la police pour déterminer les causes de l'incident. "Les experts sont sur place", a révélé Jean-François Trestard. "Les opérations de relevage sont en cours, et quand on aura dégagé cette partie de la seconde rame, on y verra plus clair."
Selon la SNCF, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. "Il y a beaucoup d'hypothèses pour expliquer l'incident. La zone où il s'est produit [à l'entrée en gare] est une zone très surveillée, on est sur le coeur du dispositif", a poursuivi Jean-François Trestard. Quand on évoque le spectre de Brétigny-sur-Orge, un accident ferroviaire meurtrier en 2013, Jean-François Trestard appelle à "ne pas comparer les situations".
Les opérations de relevages des voitures devraient être terminées dimanche.
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