Déraillement d’un train à Brétigny-sur-Orge : les parties renvoyées devant le tribunal correctionnel
Ce fut l’une des pires catastrophes ferroviaires en France. En plein été 2013, un train Intercités déraillait dans l’Essonne. Les juges ont ordonné un procès, qui devrait avoir lieu en 2021, contre la SNCF et un cheminot.
La SNCF et un cheminot renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicides et blessures involontaires pour l’un des pires accidents ferroviaires en France. 12 juillet 2013, l’Intercités Paris-Limoges déraille en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Sept morts et des dizaines de blessés. Ce procès est un soulagement pour les victimes. "On a une grande satisfaction. Ça fait depuis sept ans qu’on attend ce renvoi devant le tribunal correctionnel. C’est un grand soulagement d’apprendre cette nouvelle", se réjouit Thierry Gomes, président de l’association Entraide et défense des victimes de la catastrophe de Brétigny.
"C’est dans un certain sens une déception"
Mais pour Me Xavier-Philippe Gruwez, avocats de victimes, ce renvoi en correctionnelle n’est pas suffisant, d’autres responsables auraient aussi dû être sur le banc des accusés. "C’est dans un certain sens une déception puisque ce sera un petit procès pour un petit bonnet. Puisqu’au lieu de renvoyer l’affaire dans une cour d’assises qui aura été compétente pour juger ce genre d’acte de sabotage, on renvoie les parties devant le tribunal correctionnel, tout simplement", explique-t-il.
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