: Replay Réforme de la SNCF : "L'objectif est de sauver le service public ferroviaire", selon le Premier ministre, Edouard Philippe
Le chef du gouvernement était l'invité du "20 heures" de France 2, lundi soir. La CGT-Cheminots se dit déjà prête à mener "un mois de grève" pour "faire plier le gouvernement".
Ce qu'il faut savoir
La bataille du rail commence. Sur le plateau du "20 heures" de France 2, lundi 26 février, Edouard Philippe a de nouveau défendu son choix de recourir aux ordonnances pour réformer la SNCF. De leur côté, les syndicats sont prêts au bras de fer avec l'exécutif. La CGT-Cheminots envisage de mener "un mois de grève" pour "faire plier le gouvernement". Et la CFDT propose une "grève reconductible à partir du 14 mars". Suivez notre direct.
"Sauver le service public ferroviaire". Sur le plateau du "20 heures" d'Anne-Sophie Lapix, le Premier ministre a redit que le recours aux ordonnances allait permettre "d'éviter l'enlisement." L'objectif, dit-il, "c'est de sauver le service public ferroviaire." Avant de déclarer qu'il ne se "situe pas dans une logique de guerre ou de bras de fer."
"Un mois de grève". Les syndicats n'ont pas attendu les explications d'Edouard Philippe pour brandir la menace de la grève. La CGT-Cheminots se dit prête à mener "un mois de grève" pour "faire plier le gouvernement". De son côté, la CFDT propose une "grève reconductible à partir du 14 mars."
Recours aux ordonnances. Le chef du gouvernement estime que le recours aux ordonnances lors de la réforme du Code du travail a "prouvé que cette méthode ne confisquait aucunement le dialogue".
"Un problème de méthode et un problème de fond." Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a tenu ces propos, lundi, sur franceinfo. "Recourir aux ordonnances est une erreur" sur ce dossier, a-t-il estimé.
"Quand le gouvernement ne veut pas discuter, il faut se faire entendre autrement." L'avertissement a été lancé, dimanche, par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. "Pour l'instant, une journée d'action est prévue le 22 mars. Elle sera un grand succès, car le gouvernement veut passer en force sans discussion, ce qui risque d'envenimer les choses", a-t-il déclaré dans "Dimanche en politique", sur France 3.
"La privatisation, même pas en rêve." Guillaume Pepy l'a déclaré sur franceinfo, le 20 février. Parmi les 43 propositions émises dans son rapport par Jean-Cyril Spinetta, l'ancien patron d'Air France-KLM, figure celle de faire de la SNCF plusieurs "sociétés anonymes à capitaux publics". Cette proposition, "c'est que nous devenions une société nationale, a estimé Guillaume Pepy. Une société nationale, elle ne peut pas être privatisée."