Emploi : des suppressions de postes gâchent l'anniversaire du TGV
Alors qu'Emmanuel Macron inaugurait le "TGV du futur" vendredi 17 septembre, à la Gare de Lyon (Paris), le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou a confirmé que des postes seraient supprimés. Alexandre Peyrout, journaliste pour France 3, était sur place pour le 12/13.
C'est un quarantième anniversaire légèrement gâché pour le TGV et la SNCF. Interrogé par les journalistes sur l'avenir des emplois dans le domaine ferroviaire, le président de la Société nationale des chemins de fer, Jean-Pierre Farandou, a confirmé que l'entreprise allait continuer de supprimer des emplois. Alexandre Peyrout, présent sur place pour France 3, apporte plus de détails, en précisant que près de "2 000 à 3 000 emplois" devraient être supprimés chaque année.
"Un souci de productivité"
Comme le rapporte le journaliste, Jean-Pierre Farandou s'est justifié de cette décision par "un soucis de productivité dans l'entreprise, dans un contexte de pertes historiques pour la SNCF". L'entreprise aurait perdu près de 6 milliards d'euros l'an dernier, principalement à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19. L'ouverture à la concurrence est également mise en cause. "À partir de 2023, l'ensemble des lignes du réseau national français pourra être ouvert aux entreprises privées", ajoute Alexandre Peyrout.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.