Grève : dans les coulisses de la SNCF à la gare Saint-Lazare
Comment la SNCF gère-t-elle l'impact de ce conflit sur le terrain ? Direction la gare Saint-Lazare à Paris, 2e gare d'Europe avec 1 600 trains par jour en temps normal.
Saint-Lazare, 450 000 voyageurs par jour. À l'étage, la direction tente d'anticiper la grève de dimanche. Premier enjeu : déterminer le nombre de grévistes. Les cheminots ont jusqu'à demain pour se déclarer grévistes. Certains cadres peuvent remplacer les conducteurs, mais pas ceux-là. Une fois le nombre de grévistes connu, les informations sont traitées par ordinateur, ici, dans la salle de contrôle.
Le rôle crucial des gilets rouges
Sur les écrans, les trains qui circuleront apparaitront au fur et à mesure : "En fonction du nombre de personnels travaillant, on sait si on pourra assurer 1 train sur 3, 1 train sur 2 ou 2 trains sur 3", détaille Jean-Paul Fiocco, directeur adjoint Transilien gare Saint-Lazare. Une fois le trafic connu, reste l'autre enjeu, de taille : l'information des voyageurs avec les gilets rouges, les volontaires. Pour éviter de voir comme cette semaine les voyageurs sur les voies, les agents vont canaliser les usagers à la descente du train. Un couloir piloté depuis le centre opérationnel au-dessus des voies. La grève à Saint-Lazare, comme partout en France, commence demain samedi à 19 heures.
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