Grève SNCF : Emmanuel Macron face à la contestation
La grève et la réforme de la SNCF qui l'a provoquée ont bien sûr été au coeur des questions au gouvernement à l'assemblée.
Édouard Philippe en première ligne : opération déminage, au premier jour de la grève à la SNCF. "Cette réforme n'a pas pour objet de privatiser la SNCF, elle n'a pas pour objet de fermer des petites lignes, elle n'a pas pour objet de revenir sur le statut pour ceux qui sont au statut, mais elle a pour objet, monsieur le député, de sortir de ce statu quo".
La droite dénonce un manque de clarté
À son tour, la ministre des Transports joue l'opinion contre les cheminots. Le choix des mots... "Je pense d'abord aux usagers qui ont galéré ce matin et qui galèreront à nouveau ce soir". Et dans les couloirs de l'Assemblée, ministres et députés se relayent pour défendre la méthode du gouvernement. Difficile de s'opposer à un texte encore en négociation : la droite dénonce un manque de clarté : "On dit maintenant ça suffit, retrait des ordonnances, un texte clair sur la nature de la réforme, et on se prononcera dessus", s'impatiente Christian Jacob. La gauche défend, elle, le statut des cheminots. Entre la colère de la rue et l'opposition au parlement, la grande explication ne fait que commencer pour le gouvernement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.