ISF, CSG, Notre-Dame-des-Landes, Syrie... Macron assume
Journaliste du service politique de France 3, Danielle Sportiello, sur le plateau du Soir 3 dimanche 15 avril, revient sur l'interview d'Emmanuel Macron sur le fond comme sur la forme.
On avait l'impression d'assister à un match où les joueurs se renvoient la balle. La journaliste de France 3, Danielle Sportiello, a retenu plusieurs constatations lancées par Emmanuel Macron aux journalistes Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel : "Je conteste l'orientation de votre question" ; "Je n'aime pas la malhonnêteté intellectuelle" ; "Vous n'êtes pas des juges". Du spectacle pour tenir en haleine les téléspectateurs pendant 2h30.
Des colères plus légitimes que d'autres
Emmanuel Macron a dit "entendre les colères". Il a jugé celle des cheminots "légitime". Il comprend leur angoisse et leur assure que l'État reprendra progressivement la dette de la SNCF à partir de 2020. La colère des zadistes de Notre-Dame-des-Landes n'est en revanche pas "légitime". Emmanuel Macron a affirmé assumer son geste fiscal sur l'ISF et l'augmentation de la CSG. Sur la Syrie, le président s'est félicité des frappes. Selon lui, elles ont redonné de la crédibilité à la communauté internationale. Il veut même convaincre les Russes et les Turcs de s'asseoir à la table des négociations.
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