: Vidéo Julien Denormandie : "Nous continuerons à réformer"
Le 6 mai 2018, le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, est l'invité de "Dimanche en politique". Il revient sur l'actualité de la semaine passée.
Julien Denormandie est un marcheur de la première heure. Pilier de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, il est aujourd'hui secrétaire d'Etat à la cohésion des territoires. Le 6 mai, il est l'invité de "Dimanche en politique".
La Fête à Macron, un succès ?
La veille, la Fête à Macron a beaucoup fait parler d'elle, notamment du côté de la majorité qui critique une forme de manifestation jugée violente. Julien Denormandie va dans ce sens. "Il est normal qu'il y ait des contestations, explique-t-il, nous avons entrepris une véritable transformation du pays et il est normal que les oppositions s'expriment. Mais la contestation doit toujours se faire dans un climat paisible."
Julien Denormandie exprime son désaccord sur le nom de cette journée de mobilisation, estimant que "ce n'est pas une sémantique très paisible" et qu’il "faut arrêter de vouloir refaire le match de la présidentielle. Nous avons eu un mandat démocratiquement, un mandat qui nous appelle à la transformation du pays. [...] Nous n'arrêterons pas, nous continuerons à réformer, car c'est le mandat que nous avons eu. Toutefois, il "considère qu'une opposition qui manifeste c'est en aucun cas un problème" mais insiste : "Nous continuerons à réformer".
Crises dans les transports : un gouvernement de "dialogue" et de "concertation"
Julien Denormandie aborde également la crise traversée par Air France et la démission de son PDG cette semaine, auquel il apporte son soutien. "Je salue la démarche du président Janaillac, de porter au vote le projet de réforme qu'il avait pour l'entreprise".
Enfin, concernant la réforme de la SNCF, Julien Denormandie assure que les concertations ont lieu en permanence, à la veille d'une rencontre cruciale entre les syndicats et le Premier ministre. Et pourquoi pas un référendum de concertation à la SNCF ? Julien Denormandie exclut cette solution, arguant que "la concertation et la consultation est (déjà) là".
Dans la pratique du pouvoir d’Emmanuel Macron, il n'y a "aucun autoritarisme"
La réduction de 5 euros par mois des APL était une "mauvaise politique" déclare Julien Denormandie, chargé du dossier. Finalement, il n’y aura pas de baisses des APL selon lui : "Nous avons pris des mauvaises décisions de réduire les APL", ainsi "demain, il n'y aura plus aucun perdant avec les APL".
Des ristournes pour La République en marche lors de la campagne présidentielle ? Pour Julien Denormandie, c'est "un faux sujet" car les comptes de campagne ont été "validés". Et il affirme également n’avoir "jamais vu lors de la campagne monsieur Ginon", PDG de GL Events.
Le président Emmanuel Macron sera au Vatican fin juin pour accepter le titre de chanoine du Latran... Pour Julien Denormandie "c'est le président qui dialogue avec tous les cultes".
Le plan Borloo "n’est pas le projet de Borloo tout seul"
Sur la possibilité d'acheter des appartements HLM avec la loi Elan (Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique), Julien Denormandie souhaite que "lorsque l'on vend un logement, on en construise deux ou trois" et il veut rassurer les critiques : "Il faut faire confiance à l'intelligence collective".
Le plan Borloo est-il un bon plan ? Pour Julien Denormandie, chargé du dossier : "Ça fait partie des propositions qu'on est en train d'étudier." Il ajoute avoir été "très longuement avec [Jean-Louis Borloo] au téléphone hier". Il dit également rejoindre le rapport Borloo sur le principe de "reconstruire et investir dans l'humain, la formation et l'éducation".
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