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La grève contre la réforme des retraites a coûté "pas très loin du milliard" d'euros à la SNCF, un plan d'économies sera lancé en février

Ce plan ne passera pas par des suppressions d'emplois sur le terrain, a affirmé le PDG de l'entreprise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des trains à la gare Saint-Lazare à Paris, le 14 janvier 2020. (SEBASTIEN CALVET/REA / REA)

Le coût de la grève contre la réforme des retraites devrait finalement approcher le milliard d'euros pour la SNCF, a indiqué jeudi 16 janvier le PDG du groupe public Jean-Pierre Farandou. Il compte annoncer un plan d'économies en février sans pour autant supprimer d'emplois "sur le terrain".

"Au grand total, on ne sera pas très loin du milliard (d'euros de pertes), on est déjà à 850" millions, a estimé Jean-Pierre Farandou devant des journalistes. Sur cette somme, la grève qui a débuté le 5 décembre se traduit par 600 millions d'euros de manque à gagner au titre de 2019.

Des cessions envisagées

"Ça va faire mal (...), ça va nous abîmer", a-t-il déploré, se disant encore incapable de dire si la SNCF serait dans le rouge en 2019. "Les 600 (millions d'euros) de l'année dernière [2019], ils sont perdus", a jugé Jean-Pierre Farandou. "Mais on essaiera de rattraper" une partie des quelque 300 à 350 millions de pertes que devrait causer la grève cette année [en 2020], a-t-il dit.

Jean-Pierre Farandou a dit avoir promis au conseil d'administration de la SNCF "d'arriver fin février avec une évaluation plus fine des éléments et avec un plan qui traite de la situation". "Il y aura un plan d'économies (...) qui essaiera de redresser ce qui peut l'être", a-t-il dit. "On pourra en parler, sachant que le budget était déjà serré." "Mais je ne toucherai pas à l'emploi sur le terrain", a-t-il promis. Le patron de la SNCF envisage également des cessions, ce qui permettrait aussi de développer des activités, a-t-il relevé. Côté commercial, il compte aussi "amplifier la reprise du trafic" avec "des petits prix".

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