Hausse des tarifs à la SNCF : "Un billet sur deux ne bougera pas entre 2024 et 2025", assure Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités

Les augmentations sont "en dessous de l'inflation", fait valoir la SNCF. Pour bénéficier des prix les plus avantageux, il est toujours conseillé d'anticiper au plus tôt son voyage.
Article rédigé par franceinfo
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  (AURÉLIEN ACCART / FRANCE-INFO)

Le prix d’"un billet sur deux ne bougera pas entre 2024 et 2025", assure mercredi 8 janvier sur franceinfo Alain Krakovitch, le directeur de TGV-Intercités de SNCF Voyageurs alors que l'entreprise de transports vient d’annoncer que les tarifs des TGV INOUI et Ouigo évoluent. Les prix des billets augmenteront à partir de mercredi de 1,5% en moyenne, pour ces lignes à grande vitesse et longue distance, ce qui correspond à une hausse de moins d'un euro, environ 70 centimes par billet.

C’est une hausse "modérée puisqu'elle est en dessous de l'inflation", explique Alain Krakovitch. "C’est bien en dessous de l'augmentation des coûts qu'on aura en 2025, puisqu'on devrait avoir environ 3% d'augmentation en 2025. On a choisi de ne couvrir que la moitié de ces coûts par nos augmentations de tarifs", précise-t-il.

Sept euros maximum d'augmentation par billet

Alain Krakovitch assure que l’ensemble des petits prix vont être conservés. "On est amené à augmenter nos prix maximum entre un euro et 7 euros. 7 euros, ce sera plutôt sur les longues distances et vraiment sur les périodes de pointe", explique-t-il. "On a fait le choix d'essayer de privilégier vraiment le maintien de petits prix avec Ouigo, avec les cartes avantages. Entre 2024 et 2025, nos premiers prix seront inchangés", assure-t-il.

Mais pour profiter de ces petits prix, il va falloir anticiper ses voyages, en achetant "son billet le plus tôt possible" ou "utiliser les Ouigo". Selon le directeur de TGV-Intercités de SNCF Voyageurs, "Ouigo représente plus du quart des billets vendus à la SNCF. On a aussi la carte Avantages qui garde les mêmes avantages en 2024 et en 2025, avec les mêmes réductions de 30%, avec les mêmes prix plafonnés".

Alain Krakovitch, justifie cette hausse tarifaire par l’augmentation des coûts de la SNCF et le financement des investissements : "On n'a aucune subvention. Il n'y a que le prix des billets qui financent ces investissements. On est tous d'accord pour dire qu'on a besoin de plus de trains, de plus de trains neufs. On va investir 3,5 milliards pour acheter 115 TGV M qui vont arriver à partir de la fin de l'année. La seule solution pour couvrir ces investissements, c'est le prix des billets".

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