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La SNCF propose une nouvelle offre pour calmer la colère des abonnés IDTGV Max

Ce nouveau forfait, limité à deux ans, sera réservé aux 10 000 personnes qui bénéficiaient déjà d'un abonnement IDTGV Max, offre illimitée qui sera supprimée fin mai.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Un TGV sur un quai, Gare de Lyon, à Paris. (PASCAL DELOCHE / GODONG)

Les usagers en colère d'IDTGV Max ont, pour l'essentiel, obtenu gain de cause. La SNCF a annoncé, mardi 21 février, que les abonnés à cette offre illimitée, dont la disparition avait été annoncée en janvier, bénéficieraient d'une nouvelle offre aux conditions très similaires, IDTGV Max 2. Si elle n'est plus exactement illimitée, elle permet, pour le même tarif, de voyager sur davantage de trains, et reste ouverte aux plus de 27 ans, exclus de la nouvelle offre illimitée présentée en janvier.

Dans un mail aux abonnés, que franceinfo a consulté, la SNCF détaille les conditions de l'offre IDTGV Max 2. Elle sera réservée aux abonnés actuels d'IDTGV Max, un offre qui était réservée à 10 000 personnes. La nouvelle offre couvrira les 25 principales destinations du réseau IDTGV, mais ne sera pas réservée aux seules places IDTGV, permettant donc d'accéder à 90% des TGV.

Elle ne sera pas illimitée mais permettra d'effectuer 12 trajets par mois, le "maximum des usages actuels mesurés sur IDTGV Max", affirme la SNCF. Elle ne sera pas éternelle, mais la date de sa fin est déjà annoncée : le 31 mai 2019.

Des usagers en partie satisfaits par cette annonce

Créé en février 2015, l'abonnement IDTGV Max devait disparaître fin mai. Pour justifier cette décision, la SNCF avait présenté son offre comme une "expérimentation" et invoqué un manque de rentabilité. Provoquant la colère des abonnés, dont certains ont manifesté dans des gares.

Joints par franceinfo, plusieurs d'entre eux avaient expliqué avoir construit leur vie autour de la possibilité de voyager librement entre plusieurs villes pour une soixantaine d'euros par mois.

Mardi, les usagers, qui avaient investi Twitter pour faire entendre leur colère, étaient nombreux à réagir à cette annonce, certains remerciant la SNCF, d'autres s'interrogeant sur les conditions précises du nouvel abonnement.

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