La SNCF teste des portiques anti-fraude sur les quais TGV
Des dispositifs de contrôles sont testés dans deux gares pendant trois mois. La SNCF cherche à endiguer la fraude, qui lui coûte 300 millions d'euros par an.
Il y avait des voyageurs surpris ce lundi 11 janvier à la gare Paris-Montparnasse. Comme à Marseille-Saint-Charles, des portiques anti-fraude sont installés sur des quais menant aux TGV, et ce pendant trois mois pour expérimentation. Les voyageurs doivent valider leur billet pour passer. Les avis sont partagés. Un voyageur pense que ce sera "un handicap". Une autre, au contraire, apprécie : "Après tout, on paye pour ceux qui ne veulent pas payer".
Les contrôleurs ont peur d'être remplacés
La lutte contre la fraude est une priorité pour la SNCF. "La fraude, ça coûte 300 millions d'euros par an", assure à France 3 Antoine de Rocquigny, directeur des opérations et du service clients chez Voyages SNCF. Selon lui, l'objectif de ces portiques est aussi de "faire en sorte que nos contrôleurs passent moins de temps avec les fraudeurs et beaucoup plus avec les clients".
Aucune suppression de poste n'est prévue par l’entreprise, mais certains contrôleurs ont peur d'être remplacés par ces portiques qui, d'ici deux ans, équiperont les 15 plus grandes gares SNCF de France.
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