Le financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse validé par les collectivités
Ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales, doit être examiné en Conseil des ministres en mars.
Le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, qui doit permettre en 2030 de relier la ville rose à Paris en trois heures, contre quatre actuellement, a été officiellement bouclé, a annoncé la préfecture d'Occitanie. "Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement", a précisé la préfecture à l'AFP, samedi 19 février.
Selon la région Nouvelle-Aquitaine, ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, doit être transmis le 22 février au Conseil d'Etat, avant un examen en Conseil des ministres en mars.
Un coût estimé à 14,3 milliards d'euros
"Désormais, tous les voyants sont au vert pour avancer concrètement vers la création de la société de projet d'ici avril, dans la perspective de démarrer les travaux en 2024 comme le Premier ministre vient de s'y engager", a estimé samedi la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
Le coût du projet de LGV est estimé à 14,3 milliards d'euros, avec un financement prévu à 40% par l'Etat, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne. Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.
Actuellement, le Paris-Bordeaux (550 km) en TGV se fait en deux heures environ, et le trajet Bordeaux-Toulouse (240 km) dure également deux heures. Ce dernier serait divisé par deux avec la prolongation de la LGV. La deuxième phase du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) prévoit une extension de la ligne LGV du sud de la Gironde vers Dax, dans les Landes.
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