Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, n'a pas l'intention de solliciter un troisième mandat en 2020
En poste depuis 2008, il avait été convoqué par la ministre des Transports en janvier après une série d'incidents techniques dans les gares parisiennes.
Guillaume Pepy ne se voit pas rester au-delà de 2020 à la tête de la SNCF. Le président du groupe, dont le deuxième mandat se termine à cette date, a expliqué, mercredi 7 mars sur Europe 1, qu'il n'avait pas l'intention d'en solliciter un troisième. Il s'est exprimé alors que le gouvernement a annoncé une réforme de la SNCF, prévoyant notamment la fin des embauches au statut de cheminot.
"Comme mes prédécesseurs Louis Gallois et Jacques Fournier, qui ont fait deux mandats, je ne solliciterai pas un troisième mandat, a expliqué Guillaume Pepy. Après une dizaine d'années à la SNCF, je pense qu'il est bien qu'il y ait un œil neuf."
Conforté par le gouvernement pour mener la réforme
Il assure qu'il ne sait "strictement rien" de son maintien ou non à la tête du groupe après la réforme de la SNCF. Il doit présenter une feuille de route au gouvernement le 15 mars.
Convoqué début janvier par la ministre des Transports Elisabeth Borne, après une série d'incidents dans des gares parisiennes fin 2017, Guillaume Pepy a depuis été conforté à son poste par le gouvernement. "C'est toujours utile d'avoir à la tête d'une entreprise quelqu'un qui aime ses salariés et qui aime son entreprise", déclarait le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, fin février.
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