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Quatre des huit lignes de trains de nuit seront supprimées le 1er octobre si aucun repreneur ne se manifeste

Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies l'annonce ce jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Gare de Toulouse (Haute-Garonne), le 29 novembre 2013. (ERIC TEISSEDRE / PHOTONONSTOP / AFP)

Quatre des huit lignes de trains de nuit fermeront le 1er octobre si aucun opérateur privé ne veut les reprendre et que les régions concernées ne les financent pas, annonce dans un communiqué, jeudi 21 juillet, le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies. Le gouvernement estime que ces quatre lignes "bénéficient d'offres alternatives de mobilité de bon niveau, ou qui vont prochainement s'améliorer avec la mise en service des nouvelles lignes à grande vitesse".

Seront donc supprimées, faute de repreneur, Paris-Toulouse/Rodez-Albi, Paris-Savoie, Luxembourg-Nice/Port-Bou et Strasbourg-Nice/Port-Bou. Les lignes reliant Paris à Tarbes et à Irun (Espagne) et à Nice bénéficieront d'un sursis, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017, tandis que les liaisons Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol seront maintenues, comme annoncé en février par Alain Vidalies.

Un quart du déficit des Intercités

Cette décision vise à résorber les pertes financières des trains de nuit, qui ne transportent que 3% des voyageurs mais représentent un quart du déficit des Intercités (au moins 400 millions d'euros prévus cette année), soit "plus de 100 euros de subvention publique" par billet vendu, a souligné le secrétaire d'Etat aux Transports lors d'une conférence de presse.

"Je confirme la décision du gouvernement de ne plus financer l'exploitation de ces lignes, mais je reste à l'écoute de toute offre de reprise" ou "de financement tiers, c'est-à-dire par les régions", a déclaré Alain Vidalies, signalant qu'une discussion "est en cours entre la région Occitanie et SNCF Mobilités" au sujet de la liaison Toulouse-Cerbère. Aucun opérateur privé n'a répondu de manière satisfaisante à l'appel à manifestation d'intérêt lancé en avril par le gouvernement pour les six lignes qui ne seront pas conservées.

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