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Seine-Saint-Denis : la femme enceinte interpellée dans la gare d’Aulnay-sous-Bois convoquée au tribunal, elle reconnaît avoir mordu un agent mais dénonce une réaction "injustifiée"

Son compagnon est également convoqué au tribunal pour rébellion.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des images impressionnantes mais diffusées "sans aucune contextualisation", selon la SNCF.  (CAPTURE D'ÉCRAN)

Elle devra s’expliquer au tribunal. La femme enceinte, âgée de 23 ans, dont l’interpellation musclée en gare d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, mardi avait suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, comparaîtra au tribunal le 25 août prochain pour outrage et violences, a appris franceinfo auprès du parquet de Bobigny. Elle reconnaît avoir mordu l’un des agents de la sûreté ferroviaire, mais dénonce une réaction "injustifiée" des agents, qui l’avaient ensuite plaquée au sol pour l’interpeller. Son compagnon est également convoqué au tribunal pour rébellion.

Des images diffusées sans contextualisation selon la SNCF

Sur des vidéos, filmées par des usagers de la gare et diffusées sur les réseaux sociaux, on voyait la jeune femme aux prises avec les agents, se faisant pousser puis plaquer au sol, alors qu’elle hurlait qu’elle était enceinte. Des images impressionnantes mais diffusées "sans aucune contextualisation", selon la SNCF. La compagnie précisait dès mercredi que la jeune femme avait refusé d’obtempérer après avoir été contrôlée, quelques minutes auparavant, sans masque et sans titre de transport, sur le quai de la gare.

Les trois agents de la sûreté ferroviaire ont porté plainte pour violences et outrages, accusant la jeune femme de les avoir poussés, mordus et griffés, alors qu’ils lui demandaient de quitter la gare RER. Ils se sont vus prescrire trois jours d’ITT. Déférée jeudi après-midi, la jeune femme a reconnu avoir mordu un agent qui l’avait saisie par le bras, mais dénonce une interpellation et des gestes totalement disproportionnés de la part des agents. Elle a d’ailleurs également porté plainte contre eux. Un volet de l’enquête qui n’a pas encore abouti, précise le parquet de Bobigny.

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