SNCF : comment les retards sont-ils calculés ?

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SNCF : comment les retards sont-ils calculés ?
Article rédigé par franceinfo - O. Poncelet, L. Bazizin, R. Casalis, S. Giaume, J. Dubois, M. Weil
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Selon la SNCF, les retards de moins de 10 minutes sur des trajets allant d'1h30 et 3 heures ne sont pas qualifiés comme tel. Au-delà de 3 heures de trajet, la durée de retard "tolérée" par l'entreprise passe à 15 minutes.

D’après la SNCF, un TGV sur huit arrive en retard. Pour l’Autorité de Régulation des Transports (ART), c’est en revanche un sur quatre, soit deux fois plus. Les journalistes du quotidien Le Monde ont trouvé l’explication : les méthodes de calcul. Pour l’ART, tout train est compté en retard à partir de 5 minutes. Pour la SNCF, sur un trajet entre 1h30 et 3 heures, un retard de moins de 10 minutes n’en est pas un. L’entreprise s’offre également 15 minutes de tolérance pour les trajets de 3 heures ou plus.

Certaines lignes plus touchées

Quelle que soit la durée du retard, certaines lignes à certains moments sont plus touchées que d’autres : "les périodes de forte affluence" et "les périodes juin-juillet, quand les chaleurs sont fortes" notamment, détaille Gilles Dansart, expert en transports ferroviaires. Concernant les types de trains, 28% des Intercités sont en retard, 23% des TGV et 11% des TER ou Transilien. Ceci en raison "d’un réseau vieillissant" et "de la congestion dans les nœuds les plus saturés", explique Alain Sauvant, le directeur de l’Autorité de la Qualité de Service des Transports. 

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