TGV : des dessertes menacées par la SNCF ?
Le gouvernement s'interroge sur la nécessité de conserver les 230 arrêts de TGV qui existent en France. Une mission d'évaluation a été mise en place. Deux lignes TGV sur trois sont déficitaires, mais les élus et les usagers font pression.
De nombreuses grandes villes sont desservies par le TGV, mais les arrêts dans des communes plus petites posent question. Le TGV ferait-il parfois office de TER de luxe ? À bord d'un Paris-Quimper, l'ambiance est studieuse et beaucoup de voyageurs ont la même destination : Rennes. Arrivé à Rennes, le train se vide et poursuit sa route à une allure ralentie de moitié. Après, les arrêts dans les gares se multiplient : Redon, Vannes, Auray, Lorient, Rosporden, et Quimper.
Devenir plus concurrentiel
Le TGV ralenti par les arrêts est moins concurrentiel face à l'avion ou le covoiturage. Certaines dessertes pourraient donc être menacées par la SNCF. Jusqu'à aujourd'hui, la SNCF n'a jamais osé supprimer un arrêt de la ligne TGV Rennes-Quimper. Sur ce tronçon, un TGV ne gagne que quatorze minutes par rapport à un TER.
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