Cet article date de plus d'onze ans.

Tous les Boeing 787 américains cloués au sol

Après une nouvelle avarie sur un Boeing 787 mercredi, la septième en deux semaines, les autorités américaines ont décidé d'interdire le décollage de tous les avions de ce modèle appartenant aux compagnies des Etats-Unis. L'autorité fédérale de l'aviation dit avoir l'intention de coopérer avec Boeing pour trouver un correctif aux problèmes de batteries.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Après les compagnies japonaises, c'est au tour des Etats-Unis de clouer le "Dreamliner" au sol. L'autorité fédérale de l'aviation, la FAA, a recommandé aux compagnies aériennes de ne plus faire décoller leurs Boeing 787, dernier-né du constructeur américain.

En réalité, cet ordre ne concerne qu'une seule compagnie, United Airlines, la seule à disposer de six avions de ce modèle dans sa flotte. Avant de pouvoir décoller pour de nouveaux vols, "les opérateurs de Boeing 787 enregistrés aux Etats-Unis doivent démontrer à la FAA que les batteries sont sûres ".

Sept avaries en deux semaines

C'est en effet un problème de batteries qui ternit l'image de cet avion innovant, placé comme le concurrent direct de l'Airbus A380. Problème manifestement sérieux, puisqu'après enquête, la batterie qui a forcé un Boeing 787 japonais mercredi à atterrir en urgence parec qu'elle commençait à prendre feu; avait déjà été changée en octobre dernier, la précédente ayant empêché le démarrage de l'appareil à l'aéroport d'Haneda. 

En deux semaines, pas moins de sept avaries ont été enregistrées sur des Boeing 787. Outre cette affaire de batterie, d'autres problèmes ont été recensés depuis la mise en route de l'appareil : fuites de carburant, bris de glace dans la cabine de pilotage, etc. Résultat : plus de la moitié de la flotte mondiale de cet avion est désormais clouée au sol. Au Japon et aux Etats-Unis, mais aussi au Chili et en Inde. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.