Le trafic aérien a été momentanément perturbé dans le Sud-Est en raison d'une antenne foudroyée, de nombreux vols retardés ou annulés

Une panne d'antenne radio, frappée par la foudre, est à l'origine de cet incident, qui a touché mardi les aéroports de Marseille, de Nice et de Corse.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un avion de la compagnie Air Corsica, le 22 novembre 2023 à Ajaccio (Corse-du-Sud). (STEPHANE FRANCES / ONLY FRANCE)

Le trafic aérien a été fortement perturbé, mardi 24 septembre, dans le sud-est de la France à la suite d'une panne d'antenne radio, frappée par la foudre, a annoncé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). L'antenne a été réparée en milieu d'après-midi. "Les programmes de vols au départ des aéroports de Nice et de Corse sont perturbés", a annoncé en début d'après-midi la DGAC sur X, en invitant les passagers à se rapprocher de leur compagnie aérienne pour connaître les modalités de leur vol.

"Le trafic va reprendre, la situation revient à la normale, mais il y aura des retards importants sur certains vols", a prévenu la Direction générale de l'aviation civile. Selon son tableau de bord en ligne, certains retards de Nice et de Marseille approchent les deux heures.

Plus de 30 vols annulés

A Marseille, 12 vols ont été annulés mardi, majoritairement de la compagnie Ryanair, et sept retardés, selon l'aéroport marseillais. D'autres retards étaient attendus le temps que le trafic soit progressivement rétabli. A Nice, où le trafic a été perturbé de 12h30 à 16 heures, 13 vols au départ et à l'arrivée ont été annulés et 81 vols retardés, soit 57% des vols de cette tranche horaire, selon la communication de l'aéroport. En Corse, cinq vols ont été annulés à l'aéroport d'Ajaccio, deux vols à celui de Bastia, quatre à celui de Figari et quelques retards dénombrés, selon les sites des quatre aéroports de l'île.

Pendant la panne, "les avions pouvaient toujours atterrir", en revanche "pour les redécollages et pour la gestion du trafic, notamment sur Nice et sur la Corse, c'était plus compliqué", avait expliqué la DGAC. Elle avait alors demandé "aux avions soit de partir vers l'Italie, soit de naviguer à une altitude plus basse".

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