Plantes : un trafic illégal international
Des emblèmes des parcs naturels de Madagascar, du Mexico, du désert d'Arizona. Des plantes sauvages sont devenues la cible des trafiquants prêts à les arracher de leur milieu naturel pour les revendre à prix d’or. Conséquence : des espèces en péril et un désastre écologique. Comment la France est-elle devenue une plaque tournante de ce trafic avec des saisies record ?
Des reventes records
Le lieu est tenu secret. Il est interdit au public. L’hôpital du Muséum d'histoire naturelle abrite des centaines de plantes rescapées des trafics. Certaines valent plusieurs milliers d’euros. L'une des dernières saisies des douanes françaises. Au marché noir, les plus vieux des spécimens de cette saisie se revendent jusqu'à 400 euros. Ils ont parcouru des milliers de kilomètres avant d'arriver jusqu'ici, en mauvais état parfois. Ces plantes grasses sont braconnées aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Afrique. Elles transitent par la France puis sont expédiées vers l'Asie.
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