Vacances : la grande traversée
Ce samedi 14 juillet était classé rouge dans le sens des départs, avec un pic de 230 kilomètres de ralentissements, principalement sur l'A7.
En plein centre-ville de Mâcon (Saône-et-Loire), à 7 heures du matin, la journaliste Claire Colmet va rejoindre Saint-Raphaël (Var). En temps normal, le trajet dure environ cinq heures. Entre les deux villes, il y a 500 kilomètres à parcourir sur l'A6 et l'A7. Selon les prévisionnistes, il s'agit de deux des autoroutes les plus chargées de France ce samedi 14 juillet.
Sept heures au lieu de cinq
Et effectivement, dès l'arrivée à Lyon, les premiers bouchons sont là. Pour mieux faire passer l'attente, à chaque vacancier sa méthode, notamment pour les enfants : "Y en a un qui joue à la console, et l'autre à côté, c'est dur, parce qu'il nous parle tout le temps : 'quand est-ce qu'on arrive'", se plaint un automobiliste. "C'est un peu long, je n'ai personne à qui parler, alors je danse, je chante", confie une autre vacancière, qui garde le sourire malgré tout. Les vacanciers ne sont pas au bout de leurs peines : à hauteur de Valence, 30 kilomètres de trafic en accordéon se dessinent. Vitesse moyenne, pas plus de 15 km/h. Il faut attendre les derniers kilomètres pour une circulation enfin fluide jusqu'à Saint-Raphaël. À la fin du voyage, notre journaliste aura conduit sept heures, au lieu des cinq heures habituelles.
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