Transports : le téléphérique à la conquête des villes
Moins coûteux et plus simple à mettre en place, le téléphérique urbain apparaît comme un nouveau moyen de désengorger les routes. Pourtant, de plus en plus de villes abandonnent leurs projets.
À Toulouse (Haute-Garonne), un téléphérique de quatre kilomètres vient d’être inauguré. Mis en place pour 82 millions d'euros, il vise à désengorger la rocade de la ville. Environ 8 000 passagers quotidiens sont attendus à partir de ce lundi 16 mai. Moins cher à construire et à faire fonctionner qu’un métro ou un tramway, le téléphérique urbain s’installe doucement dans les villes françaises, comme à Brest (Finistère), Grenoble (Isère), Toulon (Var) et Saint-Denis de la Réunion. D’autres sont en projet comme à Ajaccio (Corse) où les travaux doivent commencer en 2023.
De nombreux abandons de projets
Mais ces chantiers se heurtent à la gronde des riverains. À Lyon (Rhône), le projet vient tout juste d’être abandonné. En cause, les atteintes au paysage, à l'environnement et à l'intimité. "Ce que les gens lui reprochent, c’est la possibilité d’une vue plongeante sur des espaces domestiques", explique Olivier Klein, chercheur au CNRS. D’autres villes comme Orléans (Loiret), Marseille (Bouches-du-Rhône) ou Grasse (Alpes-Maritimes) ont également jeté l’éponge pour la même raison.
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