Un "plan national de cars express" sera présenté en 2025, annonce le ministre des Transports

François Durovray plaide pour des lignes "autour de 30 à 50 km", qui pourront être déployées "en six mois ou un an" si les élus locaux sont partants.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre des Transports, Francois Durovray, le 11 octobre 2024 à l'autodrome de Linas-Montlhery (Essonne). (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Un "plan national de cars express" sera présenté "au premier trimestre 2025", a annoncé François Durovray, le ministre délégué aux Transports, dans Ouest-France publié samedi 12 octobre. Dans cet entretien, il plaide pour des lignes "autour de 30 à 50 km, à bord de cars, et non de bus, j'insiste", car "dans un car, vous avez une place assise, de la lumière, une prise USB, du wifi, vous pouvez lire, travailler, dormir", avec un temps de trajet garanti là où des tronçons réservés seront mis en place. Ce dernier estime qu'en cas d'accord des élus locaux "on peut déployer les lignes en six mois ou un an".

"Il n'est pas question d'opposer le rail à la route, qui sont complémentaires. Je veux plus de trains et plus de cars", ajoute le ministre délégué aux Transports, connu pour avoir rédigé un rapport sur les cars express en Ile-de-France en tant que président du conseil départemental de l'Essonne.

"Le car est la solution la moins coûteuse et la plus écologique pour faire basculer des gens de la voiture vers les transports publics."

François Durovray, ministre délégué aux Transports

dans "Ouest-France"

"On s'est beaucoup occupé, au cours de ces dernières années, des liaisons entre les grandes villes françaises, par TGV, et de l'équipement des villes, avec des tramways et des bus à haut niveau de service", explique le ministre. "C'est très bien, mais on a oublié celles et ceux qui vivent en périphérie des grands centres urbains", plaide-t-il, disant vouloir aussi s'adresser aux Français qui n'ont "aucun moyen de transport".

Parmi les 15 millions de Français en "précarité de mobilité", "10 millions ont plus de 50 km à parcourir chaque jour", rappelle le ministre délégué aux Transports. Et ces "trajets longs du quotidien" pèsent lourd, selon François Durovray : "Pour les 10% des ménages les plus modestes, ils représentent 21% du revenu contre 11% pour les 10% les plus aisés."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.