Voiture autonome : où en est la mobilité partagée ?

Alors que Rouen teste sa navette autonome sans chauffeur, plusieurs entreprises sont déjà sur le coup. "Les constructeurs réfléchissent tous à une mobilité partagée et ça marche", explique Luc Bazizin. Un prototype de Renault pourrait arriver sur nos routes dès 2030. "C'est un véhicule qui vient vous chercher, il suffit de cliquer sur une application", précise-t-il. Les voitures autonomes sont-elles déjà fréquentes sur les routes de l'Hexagone ? "De nombreuses villes se sont lancées dans l'expérimentation comme Roissy et Vincennes avec une petite navette sur 500 mètres, qui n'avance pas très vite", confirme le journaliste.

Frein juridique

Chaque ville ou presque a sa drôle de voiture sans volant comme La Rochelle, Perpignan ou La Défense. "Toute une nouvelle économie du partage se met en marche. À Paris, des robots taxis électriques devraient être en test dans les rues", ajoute Luc Bazizin. Mais la voiture autonome pour tout le monde n'est pas pour tout de suite.Il y a plusieurs niveaux d'autonomie, chiffrés de 1 à 4 : "Une autonomie partielle est déjà commercialisée, la voiture reste dans sa trajectoire, mais le conducteur doit garder les mains sur le volant, comme l'exige la règle européenne", explique Luc Bazizin. Il faudra donc lever ce frein juridique pour atteindre le niveau ultime, le 4.