: Vidéo Déréférencement de Wish : Bruno Le Maire prêt à faire interdire le site sur le territoire français s'il ne protège pas davantage les consommateurs
"Le numérique n'est pas au-dessus des lois", a insisté le ministre de l'Économie à la suite d'une enquête de la répression des fraudes.
Si le site de e-commerce Wish ne respecte pas les règles de protection du consommateur, et de sécurité des produits, d'ici quelques semaines, "on ira jusqu'à son interdiction sur le territoire français", a menacé mercredi 24 novembre sur franceinfo le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance Bruno Le Maire, après avoir ordonné son déréférencement "aux principaux gestionnaires de moteurs de recherche et magasins d'applications mobiles.
"Des jouets" vendus sur ce site "sont dangereux pour la santé de nos enfants. Des morceaux peuvent se détacher, ils peuvent les avaler. Certains plastiques sont cancérigènes", a détaillé Bruno Le Maire. "Nous avons plusieurs fois rappelé à l'ordre le site Wish [en juillet, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a enjoint le site de se mettre en conformité dans un délai de deux mois]. Il ne répond pas à nos demandes de respect des règles de protection du consommateur."
"Le numérique n'est pas au-dessus des lois"
Une décision "unique en Europe", qui vise "à protéger les consommateurs et à mettre fin aux manquements de Wish quant aux obligations de sécurité des produits qu'il vend", explique le ministère de l'Economie dans un communiqué. "Le numérique n'est pas au-dessus des lois", a prévenu Bruno Le Maire, qui rappelle que "tout le monde ne peut pas faire ce qu'il veut", y compris les géants américains du numérique "qui ont pignon sur rue".
L'injection au déréférencement de Wish a été décidée par Bercy à la suite d'une enquête ouverte en septembre 2020 sur la sécurité des produits vendus et sur les pratiques commerciales de la plateforme Wish, menée par le Service national d’enquête (SNE) de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
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