Volkswagen : Ségolène Royal annonce une enquête "approfondie"
Après les révélations aux Etats-Unis, le monde entier regarde plus d'un oeil différent les voitures de la marque allemande. La méfiance a atteint la France où la ministre de l'Ecoligie, Ségolène Royal, a annoncé l'ouverture d'une enquête approfondie pour savoir si Volkswagen ne s'était pas livré au même type de fraude, concernant les émission polluantes de ses véhicules.
Précisions sur la fraude
Le communiqué explique aussi que la ministre a "saisi l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en oeuvre pour la détecter ". Et elle explique avoir demandé à l'Union technique de l'automobile, du motocycle et du cycle (UTAC) - l'organisme qui réalise les essais d'homologation - de se rapprocher de cette agence pour obtenir des précisions sur le mécanisme de la fraude et faire des "propositions d'actions ".
"S'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France "
La ministre a par ailleurs demandé à l'ensemble des constructeurs français de "s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France ". La France n'est pas la seule à chercher à savoir si Volkswagen est un cas unique. Le ministre allemand des transports a lui aussi lancé une enquête et assure que pour le moment, il n'a "aucune indication " que d'autres constructeurs se soient livré au même trucage. Outre l'Allemagne, l'Italie et la Corée du Sud ont également annoncé procéder à des tests.
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Volkswagen a admis ce mardi que 11 millions de ses véhicules étaient équipés du logiciel qui permet truquer les tests antipollution découvert aux Etats-Unis.
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