L'an dernier, les Français ont donné 7,5 milliards d'euros à la recherche, à des œuvres ou à leur culte. Selon la Fondation de France, qui a fait faire une étude sur l'origine de ces dons, une grande partie, un milliard d'euros, provient des héritages.
Marcel Delhaye, un homme discret dont la générosité a surpris tout le monde. À sa mort il y a un an, il a légué une petite fortune à la ville de Dunkerque (Nord) : le produit de la vente de sa maison et six assurances-vie. Dans cette lettre testament, il ne demande qu'une chose : que son argent d'un montant de 1 790 000 euros serve à la construction d'une maison de retraite.
Une association, le gage d'un argent sagement utilisé
Le plus souvent sans descendance, ces généreux donateurs lèguent d'abord pour la recherche (23%), puis la religion (15%), l'éducation (13%) et la solidarité (13%). L'humanitaire, les animaux et la santé se partagent le reste des dons (36%). À Nice (Alpes-Maritimes), ce retraité de 91 ans a promis de léguer sa fortune d'un million d'euros à un institut pour enfants handicapés dont il connaissait bien l'une des pensionnaires. Et pour être certain que cet argent soit bien utilisé, il passe par une association. Quant à cette ancienne gynécologue aujourd'hui âgée de 103 ans, une grande partie de son héritage, 305 000 euros, permettra la construction d'une crèche à Bordeaux (Gironde). Plus que centenaire, Christiane Larralde aurait d'autres projets, cette fois pour aider les personnes âgées sans ressource.
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